Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 16-03-10

Ultimo aggiornamento: 30-03-10

 

Commenti: 92 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite de "Little moment", préalablement intitulé "Miki's Moments"... Kaori est de retour à la maison, Ryo s'est déclaré... Mais ils n'étaient pas les seuls à avoir souffert de cette histoire. Est-ce que la relation Falcon/Miki survivra au mensonge ? Et comment progresse celle du nouveau couple City Hunter ? Quand à Mick... Allez savoir comment ce qui c'est passé avec Kaori a pu changer sa vie.

 

Disclaimer: Les personnages de "Tender Moments" préalablement intitulé "Miki's moment" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Moments 2 : Tender Moments

 

Capitolo 2 :: Des révélations redoutées

Pubblicato: 17-03-10 - Ultimo aggiornamento: 17-03-10

Commenti: Coucou tout le monde... Et oui, encore moi...Pauvre de vous. Mais je viens apportant un chap 2

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Hayato Ijuin avait enfin réussi à se débarrasser du pervers numéro deux du Japon, plus précisément nommé Mick Angel, nettoyeur numéro un des États-Unis et ancienne moitié de City Hunter. Il faut dire qu'il comprenait l'exubérance de l'Américain. Ils attendaient depuis plus d'un mois que Kaori Makimura se réveille de son coma, et finalement, finalement, elle avait fini par le faire... Il était sur le pas de sa chambre d'hôpital à ce moment là, il avait pu sentir l'aura de la jeune femme devenir plus forte peu à peu pendant que les infirmières s'occupaient d'elle. Et à travers la porte, il avait pu entendre son premier mot après que le médecin lui ait enlevé le tube qu’elle avait dans la gorge et qui permettait à ses poumons de continuer à respirer. "Ryo"... Bien évidemment, son premier appel était pour cet homme. Alors, même s'il souhaitait rester un peu pour l’entendre encore, il avait préféré faire demi-tour pour rentrer chez lui et avoir une explication avec sa propre femme... Après tout, ces deux là méritaient ce moment d’intimité. Ryo Saeba méritait d'être le premier à qui elle parlerait à son réveil, mis à part les médecins, bien sûr.  

 

Heureusement d'ailleurs pour le couple City Hunter qu'il ait choisi de sortir à ce moment là, sinon, leurs retrouvailles auraient été troublées par un autre, bien plus encombrant quand cela concernait Kaori. Mais il avait réussi à intercepter Mick en sortant... Le problème était que par la suite, Mick avait voulu fêter ce réveil miraculeux, et Falcon n'avait pas réussi à s'en débarrasser avant que deux heures soit déjà passées entre sa sortie de l'hôpital et son entrée dans son café. Il était soulagé en poussant la porte de l'endroit qui était aussi sa maison, mais son soulagement fut de courte durée. En entrant dans le café toujours fermé aux clients, la première chose qu'il remarqua fut la présence de Miki. Si ses sens ne le trompaient pas, elle était assise au bar, à côté de ce qui était la place habituelle de Kaori. Si ses sens ne le trompaient pas, sa femme l'attendait, et au vue de la tension dans la pièce, le géant se dit qu'elle en était sûrement arrivée à la même conclusion que lui. Ils devaient parler. Ou plutôt, ELLE devait lui parler. Lui dire ce que Ryo ne lui avait pas dit, lui dire pourquoi elle avait disparu pendant qu'il était en mission avec ce même nettoyeur à Okinawa. Lui dire pourquoi Ryo lui avait fait comprendre qu'elle était responsable. Car sur ce point, Umibozu ne se faisait aucune illusion, si Ryo lui avait dit cela, c'est que Miki était effectivement responsable, mais il ne comprenait pas.  

 

Il ne comprenait pas car il ne savait même pas exactement ce qui s'était passé durant leur absence. Il ne comprenait pas. Pour lui, bien qu'elle soit sa partenaire, Miki était avant-tout la tenancière de ce café, ainsi que sa femme. Si des hommes du milieu en avaient après Miki, c'était la plupart du temps car ils en avaient après lui. De la même façon que l'on attaquait toujours Kaori pour atteindre Ryo... Mais la réaction du nettoyeur envers sa femme n'aurait pas été fondée dans ce cas. Ryo aurait dû lui en vouloir à lui, et pas à Miki. Mais il en voulait uniquement à sa femme... Et l'idée qui peu à peu avait fait son chemin dans son esprit à cette constatation lui faisait peur. Car, si la conclusion à laquelle il avait aboutie était la bonne, dans ce cas, Hayato Ijuin ne savait même pas qu'elle était la personne qu'il avait épousée quelques mois auparavant... Car si Ryo en voulait uniquement à Miki en ce qui concernait ce qui était arrivé à Kaori, cela voulait dire que les hommes qui s'en étaient pris aux deux jeunes femmes en avaient uniquement après la sienne de femme. Et si ces hommes en avaient après Miki, cela voulait dire que celle-ci lui avait menti dès l'instant où elle avait fait sa réapparition dans sa vie... Non, elle n'avait pas menti, elle lui avait caché la vérité, tout en sachant ce qu'il croyait.  

 

Falcon referma la porte du café derrière lui et put sentir la tension émanant de sa femme augmenter encore. Il fit le tour du bar pour lui faire face et nota en silence le son d'un bruissement de papier sur la surface patinée du comptoir. Miki était tendue, oui, elle s'était enfin décidée à lui faire face et à lui avouer ce qu'il s'était passé pendant qu'il n'était pas là. Mais il décida de prendre la parole en premier. Peut-être que ce qu'il avait à lui dire la soulagerait un peu, du moins, il l'espérait. Et peut-être que cela lui permettrait de parler plus facilement.  

 

- Kaori est sortie d'affaire.  

 

Il entendit sa femme prendre une respiration et précisa ses paroles.  

 

- Elle s'est réveillée Miki.  

 

La jeune femme hésita un instant avant de demander plus de renseignements concernant l’état de sa meilleure amie, mais la connaissant, Falcon la devança.  

 

- Elle s'est réveillée et a demandé aussitôt après Ryo. Elle ne semble pas souffrir des séquelles que les médecins redoutaient suite à son coma.  

 

Elle éclata en sanglot à ses paroles. Elle avait tellement prié pour cela. Elle avait prié le ciel, encore et encore, mais elle avait douté d'être entendue. Son amie ne méritait pas cela, elle avait une âme et un cœur purs, pas comme eux, pas comme elle. Kaori avait beau vivre avec eux, elle n'était jamais réellement devenue l'une des leurs, Ryo y avait veillé de tout son être, et elle en remerciait chaque jour le ciel. Au moins, une de ses prières avait été entendue. Si seulement il pouvait en être de même pour celle concernant son mari et son couple. Miki savait que pour avoir des réponses sur ce point là, il fallait avant tout qu’elle ait le courage d’avouer la vérité à Falcon. Mais c'était plus fort qu'elle, elle n'y arrivait pas, elle avait trop peur... L'ancienne mercenaire ne se souvenait même pas de la dernière fois où elle avait parlé à son mari... Non, pire que cela, elle ne se souvenait pas de la dernière fois où elle avait prononcé autre chose que le prénom de sa meilleure amie. Et maintenant qu'elle avait enfin décidé de tout avouer à Falcon, elle ne savait pas comment le faire. Comment lui dire cela, elle avait tellement peur qu'à la suite de ses aveux il ne veuille plus d'elle. Toute sa vie, elle n'avait voulu que de lui, comment ferait-elle s’il ne voulait plus d'elle après cela... Elle ne pourrait pas le supporter. Jamais elle ne pourrait revivre sans lui... C'est justement parce qu'elle avait dû vivre sans lui qu'ils en étaient là aujourd'hui... Sans qu'elle s'en rende compte, ses mains s'étaient crispé sur le dossier qu'elle tenait toujours. Elle ne pouvait pas... Elle ne pouvait pas...  

 

Falcon aurait presque pu suivre les pensées de sa femme, tellement son aura était pesante dans la pièce. Il avait tout d'abord lu la panique suivie de toute une panoplie de sentiments avant de finir par une angoisse profonde. De quoi ? Il n'en avait aucune idée. A nouveau, il entendit ce bruit de bruissement de papier sur le comptoir et en conclut que sa femme tenait quelque chose dans les mains. Il posa sa main sur la sienne et il put la sentir se crisper au-dessus du document, mais il ne fit aucun geste pour tenter de découvrir ce que c’était. Sa femme devait lui parler, maintenant. Sinon, il savait qu'elle se renfermerait à nouveau dans son mur de silence, et cela, il n'était pas sûr de pouvoir continuer à le supporter. Il n'avait aucune envie de devoir demander des explications à Ryo... Et Kaori, bien qu'elle soit finalement réveillée, ne méritait pas qu'on lui rappelle ce qu'elle venait de vivre. Non, c'était apparemment quelque chose qu'il devait apprendre de sa bouche à elle, bien qu'il se doutait déjà de ce qu'elle allait lui dire et qu'il redoutait plus que tout d'avoir vu juste.  

 

S’il avait vu juste, il avait tout gâché... s’il avait vu juste, ces hommes s'en étaient pris à Miki, par conséquent à Kaori, parce que sa femme n'avait jamais quitté la vie de mercenaire comme il l'avait souhaité pour elle... Pire même, plus qu'une mercenaire, elle était apparemment entrée de plein pied dans le milieu... Il s'était séparé d'elle alors qu'elle n'avait que quatorze ans pour qu'elle n'ait plus aucune relation avec lui et sa vie de mercenaire, mais s’il avait bien compris les insinuations de Ryo et ce qui s'était déroulé, Miki avait fait le choix contraire à ce qu'il souhaitait pour elle après son départ... Et pire que cela, elle le lui avait caché depuis qu'elle était ré-entrée dans sa vie, alors qu'elle savait parfaitement ce qu'il pensait à ce sujet. Pendant près de vingt ans, il avait cru qu'elle avait quitté la vie de mercenaire quand il était sorti de sa vie, et aujourd'hui il se rendait compte qu'il ne savait rien à son sujet. Et il avait peur de découvrir qu'il s'était trompé. Maintenant seulement, il réalisait l'angoisse avec laquelle Ryo vivait chaque jour... Il avait cru le comprendre, il n'avait vu que le dessus de l'iceberg. Il avait voulu la protéger, la rendre à la vie qu'elle aurait dû avoir, la vie qu'elle méritait... Elle n'en avait fait qu'à sa tête...  

 

Mais apparemment, Miki avait peur d'aborder le sujet. Ou alors elle ne savait pas par où commencer. Il décida donc, une fois de plus, de faire le choix pour elle, pour eux. Mais il décida aussi de ne pas lui faciliter la tâche et choisit de commencer par la fin... Mais dans un sens, même s’ils commençaient par-là, ils en arriveraient au même point. A savoir, qui étaient ces hommes qui étaient après elle, mais surtout, à savoir si comme il le redoutait, il avait épousé une femme dont il ne savait plus rien. Une femme qui était l'exact opposé de ce qu'il croyait qu'elle était en réalité.  

 

- Ils étaient après toi n'est-ce pas ?  

 

Il sentit l'air bouger autour de lui et devina que sa femme avait relevé la tête à ces mots. Mais elle ne lui répondit pas plus que durant les semaines passées au cours desquelles il avait essayé de la consoler sur le sort de Kaori.  

 

- Ces hommes qui ont mis Kaori dans cet état... Ils étaient après toi Miki.  

 

Une fois de plus le silence lui répondit et à nouveau, Umibozu se demanda qui était la personne qu'il avait en face de lui. Il recula d'un pas pour appuyer son dos contre les étagères derrière lui. Il avait subitement envie de la secouer pour qu'elle sorte de ce silence. Il en avait assez de ce silence qu'elle s'obstinait à garder depuis qu'ils l'avaient retrouvée dans cette usine abandonnée. Il était déjà aveugle, avec elle, en ce moment, il avait l'impression de devenir sourd. Les seuls sons qui résonnaient dans leur habitation étaient ceux oppressant de ses sanglots à elle, étoffés sous le bruit de la douche quand elle s'enfermait dans la salle de bain. Durant l'hospitalisation de Kaori, il avait gardé le silence, ne voulant pas la forcer à parler si elle n'en avait pas envie, après tout, il pouvait la comprendre, lui-même n'était pas un grand bavard, bien au contraire. Mais plus elle s'obstinait dans son silence, plus il avait le temps de réfléchir à la colère de Ryo envers sa femme et moins il appréciait les conclusions auxquelles il arrivait...  

 

Ce n'était pas le fait qu'elle fasse partie du milieu qui le dérangeait, il ne pouvait rien dire sur ce point. Ce qui le dérangeait, c'est que pendant des années, elle avait gardé ce silence. Sa femme... Sa femme qui mourrait de curiosité, sa femme qui devait tout savoir sur tout, sa femme qui avait cherché par tous les moyens à découvrir le passé de Ryo... Cette même femme lui avait menti par omission, le trahissant par la même occasion pendant des années. L'ancien mercenaire inspira profondément avant de prendre la parole à nouveau, une menace résonnant dans sa voix, il était à bout.  

 

- Miki, c'est la dernière fois que je te le demande... les hommes qui ont mis Kaori dans cet état... étaient-ils après toi, oui ou non ?  

 

Et pour une fois, sa femme lui répondit, sa voix étouffée n'étant qu'un murmure, mais un murmure que ses oreilles de professionnel décelèrent facilement.  

 

- Oui...  

 

Et alors que tout à coup, il aurait préféré qu’elle garde le silence, Miki choisit ce moment pour tout lui dire... Tout... Et Falcon se dit que oui, une fois de plus, ses sens ne l’avaient pas trahi, bien qu’il aurait préféré que se soit le cas cette fois ci... Oui... Il ne connaissait rien de cette femme qu’elle était devenue loin de lui... Il ne savait rien de cette femme qu’il avait épousée. 

 


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